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Lancé le lundi 28 octobre 2024 par le Premier ministre, Amadou Oury Bah, le Forum international des femmes entreprenantes et dynamiques s’est poursuivi hier mercredi au chapiteau by Issa. Cette troisième journée a été particulièrement marquée par la tenue de plusieurs panels. Parmi ceux-ci, celui sur le thème : “La recherche scientifique et l’innovation au service de l’émancipation féminine : les solutions innovantes de financement, d’épargne et de paiement pour vendre et exporter à l’ère du numérique”.

Pour Rose Pola Pricemou, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, intervenante à ce panel, « il existe des questions importantes en matière de formation et d’accessibilité. En tant que ministre en charge des postes et télécommunications, notre vision est d’orienter nos efforts vers l’inclusion financière. Actuellement, les chiffres montrent que nous avons environ 45 % de pénétration en matière d’accès à internet mobile. En ce qui concerne la bancarisation, nous sommes autour de 35 %. Certains avancent même un chiffre de 10 % pour les banques traditionnelles, mais si l’on considère les modèles de paiement mobile, nous atteignons 35 %. Cela indique qu’il y a encore un besoin d’information et d’accessibilité ».

Abordant la question des systèmes bancaires et financiers « qui ont souvent tendance à exclure les femmes rurales », Aminta Deen Touré, Directrice générale de l’innovation au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, souligne que « les femmes se retrouvent dans une sorte de spirale où elles n’ont pas, d’une part, les actifs nécessaires pour obtenir des garanties et accéder à ces financements. D’autre part, elles sont souvent au centre de travaux domestiques non rémunérés. Parce qu’il y a des pays où ce travail domestique a une valeur effective ».

Pour finir, la ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Rose Pola Pricemou, invite les femmes à mieux s’impliquer dans l’utilisation des outils de communication numérique et à se familiariser avec les outils de traduction en langue locale afin de leur permettre de mieux exercer dans leurs différents domaines.

Mamadou Mouctar Bah