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C’est sous le thème « Violences basées sur le genre : progrès réalisés – défis persistants » qu’a été lancée ce vendredi 25 octobre la 3^ème édition du Forum de la jeune fille de Guinée. Cette cérémonie a connu la présence de plusieurs personnalités du pays dont la ministre de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables qui a d’ailleurs présidé la cérémonie.

Cette rencontre de deux jours sera l’occasion pour les acteurs évoluant dans la lutte contre les VBG d’échanger sur les progrès accomplis et les défis auxquels font face la lutte contre les violences basées sur le genre.

Dans son discours de circonstance, Oumou Khairy Diallo, Directrice exécutive du Club des jeunes filles leaders de Guinée a souligné que l’objectif de cette 3^ème édition est de faire l’état des lieux de toutes ces années de lutte contre les VBG. « Plus qu’un événement, ce Forum est un moment important pour nous car il vise à discuter des progrès accomplis et des défis qui subsistent dans la lutte contre les violences basées sur le genre en Guinée, en particulier celles qui affectent les femmes et les jeunes filles. Les violences faites aux jeunes filles en Guinée ne sont plus de simples statistiques. Elles représentent des vies brisées, des espoirs étouffés et des talents gâchés…Cette réalité alarmante ne doit pas nous plonger dans le découragement. Au contraire, elle doit nous rappeler notre responsabilité à agir pour enrayer ces violences et ces industries. Ainsi, garantir l’émancipation des jeunes filles futures femmes et mères de famille. Au cours de ces 2 jours, nous aurons l’occasion de partager des expériences et des connaissances avec les différents acteurs présents ici qui œuvrent dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Nous allons ensemble faciliter le réseautage et la collaboration entre les services de l’État, les organisations nationales et internationales pour une action coordonnée et efficace et proposer des recommandations stratégique et opérationnelles afin de renforcer les politiques publiques et les programmes de lutte contre les VBG », a-t-elle expliqué.

Pour la ministre de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables Charlotte Daffé, « protéger les droits des filles n’est pas seulement une question de justice sociale. C’est aussi une condition indispensable pour assurer leur épanouissement personnel et leur affirmation professionnelle dans notre pays ».

Conséquemment, au nom du gouvernement, la ministre s’est engagée à « poursuivre l’extension des programmes d’éducation pour toutes les jeunes filles. Car nous croyons fermement que l’éducation est la clé de l’émancipation. Nous renforcerons aussi nos actions en matière de justice pour que chaque victime de violence puisse obtenir réparation et que les auteurs de ces actes soient punis à la hauteur de leurs forfaitures »

Au cours de ce Forum, plusieurs panels sont prévus. Des panels qui devraient déboucher, promettent les organisateurs, sur des recommandations pour améliorer la lutte contre les violences basées sur le genre

Mamadou Mouctar BAH